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Mar 23, 2015

278.5_John Maynard Keynes_Economiste anglais

Théorie de l'économiste John Maynard Keynes

John Maynard Keynes défendait particulièrement l'intervention de l'État lorsque l'économie était en berne et avait besoin d'être relancée, théorie plus connue sous le nom d'État providence. Il s'opposa clairement à Jean-Baptiste Say qui préconisait le laissez-faire et était convaincu de l'autorégulation du marché financier. La nouveauté proposée par Keynes provient de son analyse macro-économique de l'environnement qui prend en compte les différents agrégats économiques (investissements, chômage, revenus, consommation...) et permet de prévoir les périodes de récession ou de croissance, grâce à une vision globale de l'économie, différente de celle des libéraux qui est axée vers les entreprises. Le raisonnement de Keynes fonctionne en circuit économique. En effet, selon lui, tout débute de la demande prévue par les entreprises qui agit sur la production, et celle-ci détermine ensuite l'emploi. Puis, le revenu des ménages et les investissements des entreprises, conditionnés par l'emploi et la production, définissent la demande. Il s'agit d'un cycle qui ne garantit pas le plein emploi mais permet l'équilibre, et si le sous-emploi est trop important, les pouvoirs publics doivent intervenir par des politiques budgétaires ou monétaires. John Maynard Keynes analysait également les conséquences psychologiques que pouvaient avoir une crise sur les entrepreneurs et donc sur le marché de l'emploi et le marché financier. Il observait comment ceux-ci devenaient méfiants et n'investissaient plus, ce qui créé un blocage dans le système économique.  Les théories de Keynes ont été quelque peu délaissées dans les années 1980, au profit de la pensée monétariste d'Alfred Marshall, néanmoins, elles se sont révélées complètement d'actualité lors de la crise économique de 2008.

Œuvre de John Maynard Keynes


  • Les conséquences économiques de la paix (The economic consequences of the peace), 1919
  • La fin du laissez-faire (The end of laissez faire), 1926
  • Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (General theory of employment, interest and money), 1936

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